jeudi 30 décembre 2010

Coco ri Karl !

Karl n'est pas un dieu de la cuisine, même si il est spécialiste du riz au lait et du pain d'épices (recette de Pam). Sorti de ces 2 recettes, des éternelles pâtes et des fruits encore des fruits, point de réconfort culinaire.
Mais voilà, il y a peu, alors que la neige nous empêchait de sortir, Karl s'est lancé dans la confection de boules coco avec pépites de chocolat ...


Et foi de Kate, grande spécialiste de la pâtisserie, c'était absolument délicieux !

Karl accepte de vous livrer sa recette ... notez, élaborez et dégustez ...

Pour 18 rochers environ
100 grs de sucre en poudre
200 grs de noix de coco râpée
2 gros blancs d'oeufs
160 grs de chocolat noir grossièrement hâché
1 cuiller à café d'extrait naturel de vanille
1 pincée de sel

1 - préchauffer le four à 160°C
2 - Dans un saladier, mélanger avec vos mains le sucre, la noix de coco, les blancs d'oeufs, l'extrait de vanille, le sel, le chocolat
3 - tremper les mains dans l'eau et former des pyramides et les disoser sur une plaque à pâtisserie en les espaçant de 3 cms.
4 - Faire cuire 17 mns jusqu'à ce que les rochers soient dorés.

Même en écrivant la recette, je trouve cela bon. Et avouez que c'est vraiment facile, alors pas d'excuse ami(e)s pas it blogueurs !

Kate Manzana

mardi 28 décembre 2010

J'ai le coeur grenadine


Ce que j'aime chez Peggy Sage, c'est qu'on a le choix entre de très nombreuses teintes ET des destinations toutes aussi diverses. J'ai déjà les vernis "Royan" ou "Biarritz", et comme je suis partie à Deauville/Trouville il y a peu de temps, je ne pouvais pas passer à côté du vernis éponyme.

Bon, là, ok, on frise la it-girlitude, je l'avoue, je plaide coupable.

"Deauville" c'est aussi de la bonne humeur au bout des doigts, une couleur grenadine légèrement irisée, qui pétille et qui réchauffe au coeur de ce mois de décembre bien froid. Parfaite pour aller faire la belle sur les planches :-)

( 2 couches "Deauville" Peggy Sage + 1 couche top coat "Mavadry" Mavala).


Pam Baileys

samedi 25 décembre 2010

Mint Christmas

Joyeux Noël à toutes et tous !
Cette nuit le Père Noël a fait ses 35 heures annuelles et pour lui permettre de recharger ses batteries, je lui avais conconcté les petits biscuits traditionnels.
Enfin traditionnels outre Manche puisque j'avais entre-mêlé chocolat et menthe en réalisant ces petits biscuits chocolat avec leur ganache chocolat-menthe.


Petits coeurs et étoiles saupoudrés de neige ... et voilà le Père Noël comblé prêt à terminer sa tournée. J'espère que vous avez été gâté(e)s ....

A mon tour de vous faire un cadeau avec la recette de ces biscuits bien chocolatés.

Pour une trentaine de petis biscuits :
100g de cacao non sucré en poudre
85g de farine
115g de beurre température ambiante
1 gros oeuf
du sucre glace pour le plan de travail

Pour la ganache :
50ml de crème liquide entière (soit 5 cl)
140g de chocolat noir
3/4 cuiller à café d'extrait naturel de menthe ou 1 goutte d'huile essentielle de menthe poivré (c'est ce que j'ai pris et une goutte suffit)

1 - préparer les biscuits
Mélanger le cacao en poudre et la farine (tamiser et mélanger) : réserver dans un bol
Dans un saladier : mélanger sucre et beurre jusqu'à ce que le mélange soit mousseux. Si vous avez un robot c'est moins fatiguant ....
Incorporer l'oeuf puis la farine/cacao. Mélanger pour avoir une boule de pâte.
Séparer en 2 la pâte, former 2 disques et les envelopper de film alimentaire > 1 heure au frigo (voire une nuit, ce que j'ai fait)

2 - faire cuire les biscuits
Préchauffez le four à 180°C.
Poser la pâte sur le plan de travail saupoudré de sucre glace (un peu pour que ça ne colle pas)
Etaler la pâte (3 mm d'épaisseur) et découper les biscuits avec un emporte pièce (moi j'ai pris des coeurs et des étoiles mais vous pouvez prendre un cercle ou d'autres formes). Faire un nombre pair.
Disposer sur une plaque de cuisson et hop 12 mn au four.
Laisser refroidir les biscuits.

3 - préparer la ganache
Pendant que les biscuits cuisent puis refroidisent, en avant la ganache
Porter la crème à ébullition dans une casserole puis ajouter le chocolat. Faire fondre en remuant. Quand le mélange est onctueux, sortir du feu et ajouter la menthe.
Laisser refroidir 15 mns.

4 - la confection des biscuits
Prendre un biscuit, mettre de la ganche au milieu (1/2 cuiller à café) et recouvrir d'un autre biscuit. Le faire avec tous of course.
Placer au frigo 30 mns pour faire durcir la ganache.


Et voilà ! vous présentez joliment et vous dégustez ... miam ...
Il y avait bien un glaçage chocolat en plus, mais à mon avis c'est un peu too much même pour une chocolate addict.

Kate Manzana

jeudi 23 décembre 2010

Coulis de framboises


J'ai, en matière de cosmétique ongulaire, une capacité de résistance qui frise le zéro ! Qu'un beau vernis d'une couleur que je ne possède pas encore croise ma route, et me voilà fichue, contrainte et forcée à l'achat.

Aussi, lorsque ma route a récemment croisé "Seduce Me", je n'ai pas pu résister ! Un nom pareil, c'est déjà un pousse-au-crime ! Et quand en plus il provient d'une de mes marques de vernis préférées, "China Glaze" en l'occurence... alors là forcément je rend les armes.

Côté couleur ? C'est un framboise parfait. Mat, comme je les affectionne, un rouge joyeux, facile à porter, gourmand comme un coulis de fruits rouges, à napper sur ses ongles en ces jours gris et frileux pour une petite touche d'optimisme et de gaité.

(2 couches "Seduce Me" China Glaze + 1 couche top coat "Gloss & shock" JC Biguine).

Pam Baileys

lundi 20 décembre 2010

Ultra violet


J'aime bien porter du violet. J'ai un béret violet, un pull en cachemire violet, et une étole en cachemire violet, offerte pour mon anniversaire. Mais de vernis violet, du moins, DU violet qui va avec ces douces choses, point ! 

Je me suis donc mise en quête de la couleur adéquate, trouvée chez Debby sous la référence 43.

Un violet "ultra violet", métallisé, tirant, selon la lumière, légèrement sur le fushia. 

Une horreur à poser en revanche ! La première couche donne un effet abominable, la seconde, ça va déjà nettement mieux !

(2 couches "n°43" de Debby + 1 couche top coat "Mavadry" Mavala).

Pam Baileys

jeudi 16 décembre 2010

Au pays de Merlin

Avec Karl et Rudolf, nous avons passé 3 jours en forêt de Brocéliande (à 1/2h de Rennes pour ceux qui ne connaissent pas) pour une réunion de famille Karlesque. Tonton et Tata karlesque vivent au milieu de la forêt non loin du tombeau de Merlin du Val sans retour et autre Miroir aux fées.
La neige et le froid nous attendaient pour rendre encore plus magique le lieu.

Suivez moi pour une visite en images ...
Le miroir aux fées
Le Val sans retour

L'arbre d'or (oeuvre de 1991 suite à l'incendie de la forêt,
c'est un reste de chataîgner couvert de feuilles d'or pour symboliser le renouveau)

Le chêne Guillotin vieux de 900 ans
(la légende veut que le Père Guillotin se soit caché dans le tronc creux
pour échapper aux révolutionnaires anti cléricaux en 1793)

Mais il y a aussi les spécialités locales, très locales ...



Nous avons passé trois super journées, dans un pays magnifique qui mérite plus que le détour.
Nous dormions dans une chambre d'hôtes ouverte il y 2/3 ans par un monsieur qui a quitté la world company pour devenir psycho-somato-kiné et qui à ses heures perdues fait de la peinture et de la sculpture sur bois en écoutant de la harpe au coin du feu. Nous étions vraiment dans l'ambiance de Brocéliande.

 Kate Manzana

lundi 13 décembre 2010

Le cake au citron vert



Pour changer des cakes aux fruits confits, j'ai choisi cette recette au citron vert.

Ingrédients :

- 3 citrons verts
- 125 g de beurre
- 125 g de sucre en poudre
- 2 oeufs
- 125 g de farine
- 1 sachet de levure en poudre
- Dans un saladier, mélangez la farine, la levure, le sucre en poudre et les oeufs. 
- Râpez les zestes des 3 citrons, prélevez le jus. 
- Faites fondre le beurre et incorporez-y ensuite les zestes et le jus des citrons.
- Versez le tout dans le saladier et mélangez jusqu'à obtenir un mélange homogène.
- Beurrez le moule à cake et versez-y la préparation.
- Mettez au four (préchauffé à 200°) pendant 40 minutes, thermostat 180°.
- Le cake est cuit lorsque la lame du couteau plantée dans le cake ressort propre.

Pam Baileys

dimanche 12 décembre 2010

Bulletin météo

 Paris ces jours-ci se pare d'une très belle pelisse blanche... ça change du manteau gris !



Et à 5 kms de là, vers l'Ouest ...


  

C'est le moment de sortir les pulls et les étoles en cachemire, les gants, les moufles, les chapeaux, les bérets, les bonnets, les bottes fourrées (très tendance cet hiver !), les tasses de thé bien fumantes, les plaids,  bref toute la panoplie chaude et douillette.

Seychelles, on pense bien fort à toi ! :-)

Kate & Pam

vendredi 10 décembre 2010

J'ai craqué pour.... mon étiopathe

 
Depuis que j'ai 40 ans, je suis en vrac. Je m'explique : ça fait des semaines que je trimballe une vilaine rhinopharyngite/bronchite/sinusite, impossible à juguler malgré de bons gros traitements antibiotiques qui me laissent sur le flanc. Pas en forme, Pam, toute vermoulue ! 

Et puis pour ajouter un peu de bonheur à tout ça, dernièrement, j'ai eu de terribles maux de dos, à ne plus pouvoir bouger ! Non ! Ne me mettez pas encore en maison de retraite ! Je peux encore servir ! J'ai plein de vernis à ongles à vous montrer !

Mon ami le Marquis du M, avec qui je dinais la semaine dernière, et constatant ma petite forme, m'a illico adressée à son étiopathe. "Tu vas voir, il va te faire craquer et tu te sentiras beaucoup mieux après" ! Et mon ami le Marquis du M, je lui fais totalement confiance, parce que c'est un excellent professeur de sport et de yoga, très câlé en naturopathie, médecines douces, alimentation saine et bio, bien-être (c'est mon personal coach santé quoi ! mais comme je suis bonne fille, je veux  bien le partager et vous diriger vers lui si vous en avez besoin).

Je suis donc allée voir ce merveilleux médecin. Et effectivement, il m'a bien faite craquer ! Il a commencé la séance par me serrer fort dans les bras puissants (ouhh, gentil le médecin câlin), me berçant un peu... sympa le doc ! Et puis là d'un seul coup sans que je m'y attende : crac ! la colonne vertébrale qui craque dans tous les sens. Oups, pas agréable du tout finalement le câlin. Non content de lui, il a continué  et s'est attaqué à mes cervicales : il m'a délicatement pris la tête entre ses mains (va-t-il m'embrasser ? je me sens comme Scarlett dans les bras de Reth), en la tournant non moins délicatement dans tous les sens jusqu'à ce que ni vu ni connu je t'embrouille... re-crac, les cervicales remises en place ! Re-oups, pas agréable non plus tout ça.

Enfin, j'ai eu droit au massage du dos. Ahhhh, le doux moment en prévision. Un peu d'huile sur le dos... hummm je sens que je vais me détendre après toutes ces misères... Que nenni ! Un massage relaxant ? Eh bien non, mais un pétrissage en règle de mon pauvre dos déjà totalement meurtri et souffreteux, l'étiopathe est un psychopathe en fait ! Il appuie là où ça fait mal, très mal, et plus j'ai mal, plus il appuie et pétrit ! Moi, je m'accroche à la table de massage et je me retiens de hurler de douleur. 

Fini ? Je peux partir ? Naaaan, on continue les festivités ! Car il faut maintenant s'attaquer à l'appareil ORL, bien encombré. Et là j'ai droit à son pouce qui appuie sur mon palais !  Rhaaaa va me le perforer ! Ensuite, ses pouces enfoncés au-dessus de mes yeux, sous mes pommettes (c'est là que se loge la vilaine sinusite).

Je me retiens là aussi pour ne pas pleurer, je suis une grande fille de 40 ans après tout, je prends sur moi.

Après ? Ben après je ne ressemble plus à rien, je suis fourbue, molle, je marche sur  un tas de coton hydrophile, mais je sens que déjà mon dos est comme remis en place. Selon l'étiopathe, j'en ai encore pour quelques jours à être une loque, craquer de partout, me sentir cotonneuse.... et puis tout rentrera dans l'ordre.

Le miracle, c'est qu'au bout de ces quelques jours, toutes mes vilaines douleurs ont presque totalement disparues, l'appareil ORL est redevenu sain, mon dos ne me fait presque plus souffrir ! Je revis !

Conclusion : si vous en avez plein le dos, craquez pour l'étiopathe :-)

Pour en savoir plus sur l'étiopathie :  http://www.etiopathie.com/

Pam Baileys



mercredi 8 décembre 2010

Même le silence a une fin

J'ai un faible pour les livres de prisonniers, de survivants, d'histoires hors de l'humanité et finalement pleines d'humanité.
Après une grande période "camps de la mort" avec Germaine Tillion, Genviève De Gaulle ou Elie Wiesel, après les geôles marocaines et Tazmamart Cellule 10, direction la jungle amazonienne avec Ingrid Betancourt.
Non que j'admire spécialement la personne, en fait je connais assez mal son engagement, et je sais que l'Amérique du Sud est un continent plein de contradictions et la Colombie un pays très très corrompu et gangrainé par la drogue.
Il y a eu quelques livres de témoignages d'anciens captifs des FARC, mais leur côté "j'ai vécu chez les FARC", "oyez oyez je vais tout vous dire sur les bassesses des uns et des autres" ne m'attiraient pas vraiment.
Et puis j'ai vu ce livre. Edité chez Gallimard, un gage de qualité, et au titre si poétique : "Même le silence a une fin". J'ai craqué et je me suis lancée dans la lecture des 696 pages ...


Et là, je me suis trouvée projetée au coeur de l'Amazonie, un sac sur les épaules, les bottes détrempées, la peur au ventre et surtout la tristesse.
Parce que oui c'est un livre triste. Vivre 6 ans 1/2 loin des siens et ne sachant pas combien de jours, de semaines, d'années cela durera, demande une force intérieure exceptionnelle.
Et c'est là que Ingrid Betancourt devient une personne autre que l'image de la femme placardée sur la façade de l'Hôtel de Ville de Paris. Parce que cette femme là n'existe plus, elle fait place à son être profond, avec ses forces, ses faiblesses, ses doutes, ses espoirs et ses désespoirs.
Elle explique comment elle doit lutter dans un environnement hostile, et aussi lutter contre ses démons, ses défauts, ses mesquineries. Même si l'enfer c'est les autres, son pire ennemi est  en soi.

Le livre est très bien écrit, loin des témoignages habituels. C'est un roman à part entière. On se doute que tout n'est pas vrai ou du moins que ce sont ses souvenirs, les siens, pas ceux des autres. Jamais elle ne juge les autres, elle essaie de comprendre pourquoi certains agissent comme ils le font et pourquoi elle même agit comme elle le fait.

Sa force, c'est sa famille et Dieu. Elle fête les anniversaires de ses enfants chaque année, écoute sa mère à la radio, relit inlassablement la seule lettre reçue de sa maman, pense à son père et tous les souvenirs merveilleux de sa vie.

J'ai vraiment été transporté par ce récit qui fait partie de ces textes qui vous aident à réfléchir sur vous même, vos forces et vos limites.
Et franchement, à ceux qui critiquent Ingrid Betancourt, à ceux qui savent mieux que tout le monde ce qui s'est vraiment passé, à ceux qui la déteste sans la connaître ... banissez vos croyances, faites preuve de bienveillance et ouvrez votre coeur à une femme qui a vécu ce que jamais vous ne vivrez.

Kate Manzana

mardi 7 décembre 2010

For your lips only

Cela fait un bon moment déjà que je reluque les rouges à lèvres "Allure" de Chanel, sans vraiment céder à la tentation. D'une, parce que les rouges Chanel sont souvent trop secs, deux, parce que c'est quand même pas donné, et qu'il faut choisir entre vernis et rouges à lèvres (ou manger des pâtes midi et soir pendant 1 mois).

Et puis la semaine dernière j'ai quand même craqué ! J'ai pris mon courage à deux mains et suis entrée chez Séphonnaud, bien décidée à me l'offrir, ce beau rouge !

Et voilà l'achat 



Le rouge "Allure", c'est d'abord un objet. Un très bel objet même. Simple, sobre, élégant, comme Chanel sait si bien les faire. Un tube en métal (c'est si rare que cela mérite d'être souligné !) laqué noir, qui cache un magnifique raisin sous son capot. L'ouverture, ensuite, originale : un clic sur le bouton poussoir, et on dégaine le tube d'un geste tout en élégance.

A la pause sur mes lèvres, j'ai revu mon jugement sur les rouges trop secs. Un glissant parfait, une couvrance parfaite, une texture très pigmentée, et surtout, très douce pour les lèvres, absolument pas déssechant ! La tenue est également excellente.

Chanel a même poussé l'élégance jusqu'à graver le raisin !

Après avoir longtemps hésité entre plusieurs teintes (il y en a une trentaine !), mon choix s'est porté sur "Amusing" (n° 75), un framboise bleuté twisté d'une pointe pêche/corail. Elégant, simple, qui va avec tout et se porte très facilement en journée.

Prochaine tentation en vue (Père Noël ! si tu passes par là... un petit rouge à lèvres, ça pèse pas lourd dans la hotte !), la teinte "Silhouette"... faiblesse, quand tu nous tient....

Pam Baileys

vendredi 3 décembre 2010

La Route de Cormac Mc Carthy

"La Route" est le récit d'une survivance : celle d'un père et de son petit garçon, sur une terre abandonnée de toute humanité, dans un monde apocalyptique. Du lieu, de l'époque, du nom de ces deux hommes, on ne sait rien. Cormac Mc Carthy ne situe jamais son roman. Anticipation ? C'est au lecteur d'en décider, de faire son propre cadre, de donner corps à ces deux êtres errants. Tout au long de ce roman, âpre, rugueux, dur, il n'est question, page après page, pour l'homme et son enfant, que de cheminer vers le Sud, là où il fait plus chaud, seule quête, improbable, seul but, improbable également.  

Il n'est question que de survivre et de marcher et marcher encore sur une route interminable au bitume fondu, asphyxiés par l'air pulvérulent de cendres, dans un pays désolé, brûlé, stérile, hostile. Avancer sur une route dangereuse d'où toute vie  humaine et animale a disparu, si ce n'est croiser, parfois, quelques hommes errants, derniers survivants, zombies informes et hostiles dont il faut se défendre, hommes affamés, hommes abrutis par la faim, le froid, la pluie, l'errance dans cet univers abandonné par les Dieux.

Le rythme du roman est lent comme la progression de l'homme et de son petit garçon, l'atmosphère, étouffante comme l'air fétide et irrespirable qu'ils respirent, enténebrée, chaotique. Les dialogues, courts, secs, économes de mots, déroulent au fil des pages ce lien indestructible, plus puissant que la mort qui rôde partout en ces terres stériles : l'amour filial. Survivre à l'horreur, survivre coûte que coûte et, pour l'homme, sauver son fils, le protéger de chaque danger, le porter plus loin, toujours plus loin, le pousser en avant et dépasser pour lui la peur, la fatigue, la faim, la souffrance afin que ne demeure, et jusqu'au dernier instant de vie, que le souvenir de cet amour là, l'amour d'un père pour son fils. C'est, au-delà des périls, l'ode à l'amour d'un père pour son enfant que chante chaque page de ce roman à la beauté brute.


Le roman de Cormac Mc Carthy a fait l'objet en 2009 d'une adaptation cinématographique de John Hillcoat, au titre éponyme, avec Viggo Mortensen dans le rôle du père et Kodi Smit-McPhee dans celui de son fils.

(A noter que l'édition présentée ci-dessus et que je possède vient de paraître aux éditions du Seuil (en édition limitée de fin d'année). Il se présente également sous le format poche classique, au Seuil également).



Pam Baileys

mercredi 1 décembre 2010

La princesse et le psychanalyste

Il y a, pas très loin de chez moi, un musée municipal que je ne connaissais pas et que j'imagine un peu vieillot et poussiéreux.
Depuis la rentrée, je vois des affiches pour une exposition sur Marie Bonaparte, princesse de Grèce. Et moi les princesses ça me fait rêver ! En fait Marie Bonaparte c'est surtout sa liberté, son côté précurseur qui me font rêver, pas ses belles robes et son diadème. Surtout qu'elle en avait pas beaucoup ...

Un dimanche après midi pluvieux de Novembre, j'entraîne Karl et Rudolf au Musée des Avelines à Saint-Cloud visiter l'exposition "Marie Bonaparte, portrait d'une femme engagée".

Et je découvre un musée niché dans une très belle maison fin XIXè avec une magnifique rotonde devenue Salon de thé, emplie de visiteurs, et proposant une collection permanente sur la Ville, des expos temporaires et des ateliers pour enfants.
Et en plus c'est gratuit !

Karl et Rudolf déambulent de ci, de là, pendant que je me concentre sur les 4 pièces de l'expo, très bien fournie en souvenirs, tableaux, objets, films, livres, robe de mariée, etc ... de Marie Bonaparte.

Marie Bonaparte est née à Saint-Cloud en 1882. Sa maman meurt un mois après sa naissance, elle restera fille unique avec un père passionné de plantes et d'ethnologie. Il voyagera beaucoup, laissant sa fille à des nourrices et ses grands-parents. Et quand on est la petite nièce de Napoléon Bonaparte et orpheline de mère à 1 mois, on développe très tôt des blessures au coeur et à l'âme.
Et c'est ainsi que Marie arrive jusqu'à Sigmund Freud et entreprend une longue thérapie. Ils deviendront amis, elle l'aidera à fuir aux Etats-Unis en 1939.

Freud s'intéressera beaucoup à 7 petits carnets rédigés par Marie alors qu'elle était petite. Carnets appelés "Bêtises" et écrit en anglais ou en allemand pour que sa grand-mère ne puisse pas comprendre ce qui est écrit.

Marie se marie avec Georges de Grèce, devient Princesse de Grèce, voyage, lit beaucoup, soutient de oeuvres artistiques, aide à la connaissance de la psychanalyse.
Elle meurt en 1962, laissant la trace d'une femme certes engagée mais surtout libre et marquée par une enfance qui l'aura façonnée et accompagnée jusqu'à sa mort.

Si vous avez l'occasion (d'ici le 12 décembre, je sais c'est court), courrez à Saint-Cloud apprendre à connaître une femme remarquable.

Kate Manzana

pour en savoir plus : http://www.saintcloud.fr/musee/index.php?rub=89&article=5624#5624

lundi 29 novembre 2010

La chandeleur avant l'heure


Oui, bon, ce n'est pas du tout la Chandeleur, mais pourquoi attendre pour se faire plaisir et manger des crêpes ? Ou se vernir les ongles avec "Crêpes Suzi-ette", de O.P.I. ?

Je cherchais cette référence depuis très longtemps, un rouge brique-rosé mat, mais comme il fait partie d'une ancienne collection O.P.I., impossible de le trouver en France. J'ai donc fait appel à mon amie E. de NYC, qui me l'a gentiment envoyé... Les crêpes par la Poste, ça fonctionne.

Le tout, c'est de résister à la tentation de se lécher les doigts :-)

(2 couches "Crêpes Suzi-ette" O.P.I. + 1 couche top coat Mavadry - Mavala").

Pam Baileys

Les truffes


C'est bientôt les Fêtes de fin d'année ! Alors j'ai décidé de m'entraîner un peu et de réaliser quelques friandises, en l'occurence, des truffes.

Les truffes au chocolat blanc et à la noix de coco :


Les truffes au chocolat noir parfumées au gingembre :


Recettes (pour 30 truffes environ)

- Pour les truffes au chocolat blanc et noix de coco :

Préparez la ganache la veille (réservez au réfrigérateur au moins 6 heures)

- Portez à ébullition dans une casserole 100 grammes de crème fraîche épaisse
- Dans une casserole allant au bain marie, faire fondre à feu doux 250 g de chocolat blanc + 30 g de beurre
- Incorporez ensuite la crème fraîche et lissez la pâte jusqu'à obtention d'un mélange homogène
- Laissez refroidir, couvrez et réservez au réfrigérateur 6 heures minimum
- Façonnez ensuite les truffes avec la ganache obtenue, puis roulez-les dans de la noix de coco râpée


- Pour les truffes au chocolat noir et gingembre :

Préparez la ganache la veille (réservez au réfrigérateur au moins 6 heures)

- Dans une casserole allant au bain marie, faites fondre 250 g de chocolat noir (type 75 ou 80 % de cacao) + 30 g de beurre
- Mélangez le tout afin d'obtenir un mélange homogène
- Ajoutez une pointe de gingembre en poudre ou râpez un peu de gingembre frais
- Laisser refroidir et portez au réfrigérateur pendant 6 heures minimum
- Façonnez les truffes et roulez-les ensuite dans de la poudre de cacao amère


Pam Baileys

vendredi 26 novembre 2010

Un spa sinon rien

Il y a peu, très peu de temps, j'ai eu 40 ans ... et pour passer le cap, j'ai décidé de le faire dans le luxe.
Alors direction Bruxelles et le Dolce La Hulpe Spa 5 Mondes.
Et là, détente totale et oubli de l'âge. Mes 3 derniers jours de trentenaire ont traîné ...

Etape 1 : promenade à Bruxelles avant d'arriver à l'hôtel et installation dans notre chambre ... le début du confort.
Peignoirs et bouilloire pour entamer la décontraction ...
Karl hésite à se promener dans les couloirs en pantoufles en éponge ... et courageusement se décide. On croise plein de pantouflards rigolards.

Etape 2 : les premiers soins au Spa des 5 Mondes
J'arrive un peu tendue, je m'installe autour de la fontaine avec un thé Fortnum & Mason et j'attends le début des festivités.


Programme des festivités, dans l'ordre 2 par 2 :
1 Bain Japonais d’Arômes et de Fleurs® 30 mn,
1 Soin-Massage Jeunesse du Visage Précieux « Ko Bi Do » 1h30,
1 Massage Délassant du Dos 30 mn
1 Soin-Massage Impérial Mains et Pieds® 1h,
1 Bain de Massage 30 mn,
1 Massage Délassant des Jambes 30 mn

Et vraiment c'était un tuerie !!!! dire que j'ai attendu 40 ans - 3 jours pour connaître la félicité du spa ! bon, le prix ça freine aussi les élans mais je reverrai mes priorités budgétaires.

Le plus ultra du programme était le premier duo (bain japonais et soin du visage). Une extase pour les sens, des senteurs subtiles et magiques. Une explosion d'huiles essentielles, de pluie d'eau égyptienne, d'eau de carthage ...
L'eau Egyptienne m'a conquise ....... d'une finesse olfactive rare, fraîche et prenante. 11 huiles essentielles pour mieux s'évader : cumin, rose, menthe, myrrhe, cyprès, genévrier, géranium, lentisque, jasmin, papyrus et fleur de Lotus.
Quant à la brume Jardin de Cathage, elle est envoutante, délassante, avec Bergamote, Muscade et Poivre. Un voyage en Orient, décidemment l'Orient ...
Après le bain aromacologique (aromes et couleurs), le soin du visage pendant 1h30. Et 1h30 de massage, pas de pose de masque pendant des minutes infinies, non, des mains qui vous massent 1h30 ! une crème par ci, une brume par là, un masque, des compresses pour les yeux ... et j'en passe. Le tout avec des papouilles savantes.
LE BONHEUR !
Et surtout, à la sortie, un visage frais, délassé, sans rides, sans poches, sans cernes, un grain de peau parfait. MAGIQUE !

Le soir, retour au spa pour le dos, les mains et les pieds.
Ah ! j'ai oublié de vous dire que le tout est sur un lit chauffant, dans une pièce aux couleurs foncées (le violet est à l'honneur pour la méditation), et un fond sonore très agréable de musiques indiennes et orientales (pas celles des restaus chinois ou marocains, non, non, une musique douce qui élève l'esprit pendant que le corps est en apesanteur).

Le lendemain bain de massage (moins bien à mon avis parce que les remous ça fait thalasso pas spa) et massage des jambes. Je suis repartie légère, légère ... reposée, et surtout accro au spa des 5 Mondes.

Alors que j'étais lascivement allongée sur mon lit chauffant, goûtant les messages et humant les brumes d'huiles essentielles, je pensais à 2 choses :
- tout d'abord à la chance d'être là (surtout que je lis en ce moment le livre d'Ingrid Betancourt et ses 7 ans dans la jungle amazonienne, dont je vous parlerai bientôt tellement ce livre est formidable)
- et ensuite qu'il est vraiment facile d'être une "star" toujours belle et pimpante quand on peut passer du temps dans ce genre de paradis (on se demande pourquoi Photoshop existe ... petites joueuses les stars !)

En tout cas, je vais faire des économies pour mon prochain soin massage du visage, et tous les ans je rajeunis d'un an, foi de ...

... Kate Manzana


pour en savoir plus :

jeudi 25 novembre 2010

Le velouté de potimarron


Bon, là, on entre dans le sérieux de l'automne et il commence à faire bien frisquet, c'est l'époque où j'aime préparer des soupes et veloutés réconfortants, plein de vitamines, faciles et rapides à réaliser.

Le velouté de potimarron figure parmi mes réconforts préférés. En plus, c'est simplissime à faire, rapide, délicieux.

Recette pour 4 personnes :

- Découpez en petits morceaux un potimarron de 1 kilo (conservez la peau)
- Dans une casserole, faites revenir dans un peu d'huile d'olive 1 oignon et 2 gousses d'ail
- Sâlez, poivrez
- Faites ensuite revenir les petits morceaux de potimarron
- Couvrir d'eau à hauteur et laisser cuire 25 minutes
- Passez le tout au mixeur
- Ajoutez une cuillère à soupe de crème fraîche épaisse
- Râpez un peu de noix de muscade ou parsemez de coriandre ciselée.


Pam Baileys

mercredi 24 novembre 2010

La cerise sur... l'ongle


Un de mes rouges favoris, outre "Royan", c'est celui-ci, "Griotte" (les 2 chez Peggy Sage).

Un rouge très classique, bleuté juste ce qu'il faut, qui se porte et va avec tout. Pas compliqué. Juste un beau rouge. Et puis c'est tout.

(2 couches "Griotte" Peggy Sage + 1 couche top coat "Gloss & Shock power" JC. Biguine)

Pam Baileys

lundi 22 novembre 2010

Insolence de Guerlain : lipstick pour les femmes

 
 Ne me demandez pas pourquoi, depuis cet été, je vis une très belle romance sans tâche et sans heurts avec Insolence de Guerlain, parce que je ne le sais pas moi-même.

Sorti en 2006, créé par Sylvaine Delacourte et Maurice Roucel (dont j'aime beaucoup le travail pour les éditions de parfums Frédéric Malle, avec, notamment, le sublime "Musc Ravageur" ou encore "24 Faubourg" chez Hermès), ce floral-fruité là n'avait pas grand chose pour me séduire, du moins sur le papier : Hilary Swank sans ses gants de boxe, et dont je n'ai pas aimé la prestation dans "Million dollar baby", un mitraillage publicitaire à donner le vertige, une odeur quasi permanente dans le métro, comme si la RATP se fournissait chez Guerlain, bref, je l'avais totalement snobé, écarté, même pas senti, shame on me !

Et puis voilà, cet été, j'ai mis la main sur un échantillon d'eau de toilette. Mon nez était en vacances, lui aussi au repos, pas de sniffages intensifs et quasi quotidiens de tout ce qui sort en parfumerie, ni d'essais de mes vintages adorés, non, je tenais ma passion à l'écart, j'avais besoin de mettre mon nez en mode diletttante, au mieux de porter quelque chose de léger, pas compliqué, d'une construction simple et quasi linéaire. Et Insolence, c'est à peu près ça. Un jus peu complexe, linéaire, sans grande évolution au fil des heures, notes de tête/coeur/fond assez compactes pour ne pas avoir à faire l'effort de les disséquer. Une fois l'échantillon terminé, mon coup de coeur était toujours vif, si bien que mes amies, pour mon anniversaire, m'en ont offert un flacon !


Le tout est une impression très cosmétique, grâce à sa note très soutenue de violette, généreusement utilisée, et saupoudrée d'iris. Poudre de riz, rouge à lèvres, crème de soin. La note "fruits rouges" vient donner du moelleux et une pointe de gourmandise au tout, mais attention, point de sucraillerie ! La violette n'est pas bonbon,  elle est ici sève végétale et tige, violette de sous-bois, légèrement humide. L'iris, duveteux, n'étouffe pas, la pointe de framboise attise les papilles et tournoie autour des fleurs (violette, rose, iris), enfin, la douceur et la chaleur de la fève tonka suggère au tout comme une idée de gourmandise. Insolence n'est pourtant pas gourmand ni gustatif,  il n'est pas overdosé de vanille. C'est un floral légèrement fruité, qui laisse un beau sillage, sans tomber dans le mièvre ou le girly. C'est un parfum assez doux et enveloppant, je le qualifie comme mon "cachemire olfactif" dans lequel j'aime me lover. Je ne trouve pas son nom spécialement adapté au jus, à mon nez tout à fait sage et de facture assez classique... 


Je préfère la version eau-de-toilette, comme très souvent chez Guerlain, à l'eau-de-parfum, qui me parait plus bancale et moins joliment travaillée. L'extrait n'a pas retenu mon attention plus que cela, outre sa tenue exemplaire, il ne dégage pas de notes autres que j'aurais pu râter avec l'eau-de-toilette, dont la tenue est déjà parfaite sur ma peau.

Le flacon a été réalisé par le grand maître cristallier Serge Mansau, l'homme qui créé les plus habillages de parfums depuis des décennies.

Pam Baileys

jeudi 18 novembre 2010

La branchie-tude

Etre branchée, avoir la it attitude, c'est pas facile, c'est pour ça que je ne suis pas une it girl. Mais grace à VV from Bagnolet (plus précisemment son frère), j'ai grimpé un échelon. Comment ? c'est très simple : par la fish pédicure !

Quoi, la fish pédicure , vous ne connaissez pas ?
Je vous explique : de petits poissons s'occupent de vos pieds en mangeant vos peaux mortes et en déposant une enzyme qui, normalement, est faite pour soigner les maladies de peau. Ici, c'était plus pour embellir que soigner. C'est une technique qui vient de Turquie. Un berger blessé qui nettoyait sa plaie dans un ruisseau, a vu des dizanes de petits poissons venir manger la partie âbimée, qui fut alors guérie en quelques jours. Depuis ça fait un malheur là-bas et de nombreuses cures sont prescrites pour les personnes malades.

Bon, vous imaginez bien que plonger ses pieds dans un aquarium plein de poissons prêts à vous manger les pieds, ne séduit pas au premier abord.
Mais avec VV, nous avons pris notre courage à deux mains deux pieds, et avons franchi la porte du RUFA FISH SPA, 3 rue des Fossés Sant Jacques dans le 5e.


L'intérieur n'est pas très grand, mais une 10aine de personnes peuvent s'installer sur des bancs en bois les pieds au dessus et dans l'eau. La musique est zen (genre cours de yoga, relaxation, sophro ...).  Un thé vert pour patienter. Et c'est parti !


Première étape : le lavage des pieds.
D'accord vous avez les pieds propres mais pas tant que ça et les petits poissons sont fragiles. Donc on enlève ses chaussures, ses chaussettes (ne venez pas en collant ...), on remonte son pantalon au genou, on met des petits chaussons en papier, et hop à la douche !


Deuxième étape : mettre les pieds dans l'eau plein de poissons.
Alors c'est là qu'il faut du courage, de l'inconscience, se souvenir de ses cours de yoga, se décontracter. Dès que la moindre parcelle du pied touche l'eau des dizaines de poissons affluent ... et hop le réflexe : on ressort les pieds !


Troisième étape : se faire manger les peaux mortes par les poissons.
Bon, c'est pas tout ça mais il faut y aller quand même ! et hop, dans un élan d'inconscience brusque, je plonge les pieds et ... je pousse le cri de la surprise ! c'est vraiment très spécial ... ça chatouille, ça picote, ça fourmille, ça n'est pas super agréable en fait même si ça ne fait pas mal.
VV me suit 2 minutes plus tard, et même constat.
On rigole, on parle fort, on piapiate ... et puis on reprend le rythme de l'endroit. On baisse la voix et on se décontracte.
Cela dure 20 minutes. C'est plutôt rapide. On oublie ce qui se passe au fil des minutes, mais franchement ni VV ni moi ne trouverons cela "agréable".


Quatrième étape : la pédicure.
Ouf, nos pieds sont intactes ! c'est vrai ils sont beaucoup plus doux, les poissons ont bien bossé ! et nous avons été très courageuses !
Des jeunes femmes viennent alors s'occuper de nos pieds. Massage et pédicure pour de beaux pieds, lisses et soyeux en sortant ! Dommage qu'il faille remettre ses chaussures ...


Même si je n'ai pas trouvé que le "mangeage des peaux mortes" était un moment de détente intense, une heure dans un endroit zen, avec un thé, à rigoler avec une copine, en se faisant coocooner les pieds, ça vaut le coup ! A mon avis il ne faut pas y aller seule, c'est quand même plus sympa de partager l'expérience.
Alors n'hésitez pas à offrir la fich pédicure à une bonne copine, une soeur, une maman et y aller avec elle, vous vous créerez des souvenirs pour la vie.

Kate Manzana


Remerciements :
VV's brother qui a eu la bonne idée d'offrir ce bon pour 2
VV qui m'a invitée à partager cet instant et a accepté de prêter ses pieds pour les photos
Pam qui a trouvé le titre de cet article (mais qui ne voulait absolument pas cotoyer les poissons)

RUFA FISH SPA, 3 rue des Fossés Sant Jacques, Paris 5, à deux pas du Panthéon.