lundi 28 février 2011

I'm a Barbie girl


"Toulouse" est rose comme la ville. Enfin, presque, parce que "Toulouse" est vraiment très rose, pinky-pinky même je dirais ! Entre rose layette et rose Barbie, j'hésite. Un peu sucre d'orge aussi, enfin bref, un rose qui ne fait pas semblant de l'être !

Avec "Toulouse", je me prend un peu pour Barbie (sauf que Mavala ne fournit pas son camping-car ni Ken pour aller avec), mais ce qu'il y a de bien, c'est qu'un coup de dissolvant et hop, Barbie sort de mon corps !

Parce que Barbie girl à plein temps, j'assumerais pas, je crois : too loose ! :-)

(2 couches "Toulouse" + 1 couche top coat - "Mavadry" Mavala).

Pam Baileys

vendredi 25 février 2011

Purge !

Grande adepte des prix Femina, je n'ai pas résisté au prix étranger 2010 : Purge de Sofia Oksanen chez Stock.


Sofia Oksanen est finnoise, de mère estonienne.
Et le roman se passe en Estonie, sur fond de communisme et nazisme des années 40 et d'ouverture des années 90.
Et l'histoire navigue dans les époques, les pays (Estonie, Russie, Finlande) et les histoires personnelles d'une famille prise dans la tourmente de l'Histoire.

Sur fond de (lourd) secret de famille, de peur, de non-dits, de violence, les personnages évoluent, pris dans les méandres de leur vie difficile. Ils sont tous très torturés, ballotés par les événements. Ils tentent de garder leur dignité. Mais comment rester dignes quand on vit des choses insupportables ? quand l'avenir est gris ?

Et les personnages du roman restent dignes, parce qu'en accord avec eux-mêmes. Certes ils ont des failles, ils ont des actes déplacés, dévastateurs, mais ils sont eux, non maléables, malgré ce qu'ils endurent.

Ils ne sont pas spécialement touchants, pas très aimables, mais leur vie difficile est une leçon de vie pour nous qui connaissons depuis plus de 200 ans la Liberté.

Que la vie doit être difficile dans ces anciennes républiques soviétiques où l'Homme ne pouvait être lui-même, mais devait cacher ses opinions, ses états d'âmes.

Sofia Oksanen a un peu plus de 30 ans (elle est jeune la bougresse !), un look de finlandaise punk, et une écriture d'une clarté, d'une profondeur qui vous envoûte. La construction de son roman, non linéaire permet de dévoiler petit à petit les énigmes et de lever les voiles sur les pages précédentes.
Une écrivaine brillante, attachante, prometteuse, et bravo encore au Prix Femina pour ses choix toujours éclairés et exigeants.

Kate Manzana.

mercredi 23 février 2011

Le Paradoxe de Chanel

J'ai obtenu, pour Noël, un bon de réduction chez Sephonnaud dont je ne savais que faire (si  si ! je vous jure que c'est vrai !) : je n'envisageais aucun achat (quoi la menteuse ?). 

Et puis tout de même, je n'allais pas laisser passer la date butoir de ce bon sans rien acheter, c'eut été gâché ! (ahhh vous voyez que vous êtes d'accord avec moi !).

J'ai donc succombé à l'appel du vernis, du "Paradoxal" de la marque aux deux C pour être précise, parce qu'il me faisait de l'oeil depuis longtemps mais qu'il coûte quand même cher.  Mais avec la réduction obtenue, il était à portée d'ongles.




Et voilà la couleur une fois posée ! "Paradoxal" n'est ni mauve, ni violet, ni taupe, ni marron : il est tout cela à la fois ! Indescriptible, donc, d'autant qu'il change de couleur selon l'angle lumineux, devient plus foncé à la lumière du jour (ici pris au flash), la touche irisée se voit plus au flash qu'à la lumière du jour, bref, un vernis polymorphe. 


Là où réside le paradoxe, selon moi, c'est dans cette faculté qu'a Chanel de nous proposer des vernis aux teintes toujours originales, sur lesquelles on se rue, parce que cette couleur là ben "on l'a pas encore et on la veut il nous la faut absolument oh mon dieu mais j'adoooooooore", mais dont la qualité laisse finalement à désirer : personnellement, je trouve que le vernis s'applique très mal, la texture est beaucoup trop épaisse et fait des stries, le pinceau n'est pas top et ne dépose pas le vernis de façon uniforme sur l'ongle, bref, jolis les vernis, certes, mais la qualité n'y est pas pour un prix tout de même assez chérot. 

D'autant que dans quelques mois, d'autres marques sortiront le dupe de "Paradoxal" pour 3 fois moins cher... Et attendre un peu pour payer moins cher, ça, c'est carrément la Pas-it-attitude :-)

(2 couches "Paradoxal" Chanel + 1 couche top coat "Mavadry" Mavala)

Pam Baileys

lundi 21 février 2011

Do you puzzle ?

Vous vous demandiez peut-être pourquoi je postais moins régulièrement ces derniers temps ? Voici l'explication:



Et oui ! Je puzzle ! 

C'est un de mes loisirs, qui me détend particulièrement, surtout les soirs d'hiver où je n'ai pas  envie  de sortir pour écumer les restaurants parisiens ou les boites de nuit à la mode, ni passer en revue tous les rayons beauté de tous les Monoprix de Paris, ni dévaliser les rayons "vernis à ongles" :-)

Et le puzzle, comme le crochet, la pâte à sel ou le macramé, c'est carrément pas-it ! Une raison de plus pour m'y adonner ! 

Voici la bête (petite bête, 1500 pièces - mais toutes pitites, les pièces !!) une fois terminée :


Des pt'ites pièces des pt'tites pièces encore des pt'ites pièces, pt'ites pièces des pt'tites pièces, toujours des pt'ites pièces :-)



Pam Baileys

vendredi 18 février 2011

Muffins aux cranberries



Recette simplissime et rapide, parfaite pour les brunches ou tea-time dominicaux :

- Pour 6 muffins :

Battez un gros oeuf dans 125 g. de beurre demi-sel fondu + 10 cl de lait / 180 g. de farine + 1 sachet de levure + 90 g. de sucre en poudre. Incorporez à la pâte 125 g. de cranberries (ou framboises, myrtilles etc...).

Versez la pâte dans 6 moules à muffins et faites cuire 20 minutes sur four thermostat 180°.
Voilà, c'est tout ! Bon appétit ! 



Pam Baileys

mercredi 16 février 2011

My laque is black



Voilà, j'ai sauté le pas et j'ai osé (enfin !) le vernis noir. L'achat date de plusieurs mois, mais je ne l'avais pas encore inauguré, j'avais un peu peur du résultat et de me retrouver déguisée en Morticia Adams, mais en fait, non.

Le noir, ça donne une petite touche rock à toute tenue, à condition que le reste du look soit très sobre.

(2 couches vernis noir Sephora + 1 couche top coat "Mavadry" Mavala).

Pam Baileys

lundi 14 février 2011

Trucs et astuces

Je suis en vacances quelques jours, mais pour vous faire patienter, entre les articles de Pam et mon retour, je vais vous faire partager 3 trucs lus dans un magazine chez la maman de Karl il y a 15 jours.
Ce magazine, c'est Femina, le supplément féminin du Journal du Dimanche.

Et il y avait une page avec des brèves sur des bons plans "beauté". Bon, il faut habiter à Paris ... désolée les filles qui habitent loin, le supplément est régional.

Premier bon plan : le brushing sur le pouce.
En plus, c'est à côté de chez Pam ! si l'envie lui vient de tester, qu'elle n'hésite pas à nous le raconter.

Deuxième bon plan : la manucure express
Et comble de tout c'est un bar à vernis OPI ! je vais le tester, c'est sûr ! Pam peut faire des supers manucures seules, mais moi je ne suis pas assez douée. Et puis c'est le même prix qu'à mon bureau où la fille est désagréable .... je vous raconterai.

 

Et enfin troisième bon plan : le chignon
Pour les filles à cheveux longs, et comme moi à cheveux fins et raides pour qui le chignon est synonyme de coiffure plate qui retombe.

Qui sait, peut-être qu'un de ces bons plans aura raison de vous ?
Si c'est le cas, donnez-moi votre avis, vos conseils, et vos autres bons plans ... même si c'est loin de Paris, surtout si c'est loin d'ailleurs.

Kate Manzana

vendredi 11 février 2011

Diptyque : L'Ombre dans l'eau


Février, les frimas s'envolent peu  à peu pour céder la place à des jours plus lumineux, l'air commence doucement à tiédir, les jours rallongent et les bourgeons ont comme l'envie de montrer le bout de leur nez. La sève printanière monte au pied des végétaux, bientôt, les crocus, primevères, narcisses et autres floraisons  annonceront la saison du printemps.

Si cet hiver  je me suis lovée avec délices au creux de fragrances chaudes et douillettes :  ambrées, poudrées, orientales, le printemps me donne envie de plonger le nez dans de grands bouquets floraux et odorants, de froisser des doigts le velouté d'un pétale de rose fraîchement éclose pour en humer le vert parfum. Et de rose il est question dans "L'Ombre dans l'eau".


Ici, c'est une rose, bulgare ou de mai, une rose qui vient tout juste de naître à la lumière du jour, pétales encore humides de rosée, une rose fraîche - mais non pas acide. A ses pétales se mêle un froissement de feuilles de cassis, une saveur verte et végétale  là aussi, mais que la note de baie noire vient quelque peu réchauffer, très légèrement, une impression aussi presque potagère, de tomate verte ou de feuille de tomate, donnant au tout un sillage  éthéré, végétal et humide comme une clairière qui s'éveille, comme la fraîcheur d'un étang au printemps dans lequel viennent se mirer les grands saules, créant des ombres, des mouvances de l'eau qui clapote en ondes larges.

 
"L'Ombre dans l'eau", créé en 1983, est une ode printanière et florale, elle célèbre la saison qui voit tout renaître en une bouffée de fraîcheur. Le nom de cette eau de toilette est un souvenir d'enfance de Christiane Montadre-Gautrot, la co-fondatrice, avec Yves Coueslant, de la maison Diptyque. Celle-ci a passé son enfance dans une grande maison près de Fontainebleau,  ceinte d'un immense jardin planté de mille essences de fleurs, bordé d'un canal dans lequel se miraient les arbres, créant de leurs feuillages des ombres dans l'eau.

Le flacon carré est superbement décoré d'une étiquette au design propre à Diptyque, créée par Desmond Knox-Lee, l'illustrateur (hélas décédé) de toutes les étiquettes des flacons, bougies et autres produits de la maison. Elle est la seule étiquette à fond noir de toute la gamme des eaux de toilette et représente un cygne voguant sur l'onde noire.


("L'Ombre dans l'eau", eau de toilette - Diptyque - 50 euros les 50 ml).

Pam Baileys



mercredi 9 février 2011

Mon Bistrot

Je me devais de vous parler de ce merveilleux restaurant que j'ai découvert grâce à mes relations professionnelles, et merci pour cette invitation, chers clients.
Il s'agit de Mon Bistrot, 33 rue Marcel Dassault à Boulogne Billancourt.

Le chef a fait ses classes chez Robuchon, au Lutetia, chez Michel Rostang, et il n'a pas chômé le bougre ! Merci pour moi et tous les gastronomes.

Le lieu est très agréable, cosy et simple. L'accueil est parfait. Tout est réuni pour passer un agréable moment.

Et maintenant place aux victuailles ! je suis désolée pour la qualité des photos, mais l'iphone n'est pas un super appareil et vous comprendrez que je n'ai pas mis en scène les plats, j'étais juste à un déjeuner d'affaires ... d'ailleurs j'ai fait croire à un vague concours culinaire pour faire passer mes clichés.

Apéritif : jambon serrano en chiffonnade et Sancerre blanc

Entrée : velouté de petits pois et sa quenelle de tourteau

Plat : thon rouge à la plancha et sa ratatouille maison

Dessert de mon voisin que je regrette de n'avoir pas pris : finger tout café, tarte sablée avec biscuit café, coeur fondant, glace café

Dessert de mon autre voisin : gauffre, chantilly barbapapa et glace barbapapa

Mon dessert (on le reconnait au chocolat) : tiramisu Nutella et sa cuiller de Nutella.

Si vous passez par là, allez-y les yeux fermés et les papilles ouvertes.

Kate Manzana


Pour en savoir plus : http://www.mon-bistrot.fr/

lundi 7 février 2011

Baguette magique


Encore un introuvable d'une ancienne collection O.P.I., "Baguette me not", c'est LE rose corail que je cherchais vainement... Jusqu'à ce que je mette la main dessus sur internet ! Magiiiiique !

"Baguette me not" est un rose-thé texture crème et mate, avec une pointe orangée-corail. Selon la lumière, il est d'ailleurs plus corail que rosé. Plusieurs facettes donc, pour un même vernis, ça tombe bien, il ira avec plusieurs de mes robes ;-)

(3 couches "Baguette me not" de O.P.I. + 1 couche "Mavadry" Mavala)

Pam Baileys

vendredi 4 février 2011

A Vincennes, il y a un château ...

... et oui, un vieux château ! En fait le plus haut donjon médiéval d'Europe !! Mazette, je me devais d'aller le découvrir pour en faire part à vous tous lecteurs avides de belles histoires.
Alors un samedi, sans crier gare, j'ai entraîné Karl et Rudolf de l'autre côté de la capitale, à Vincennes. Et par -2°C, la visite relève de l'exploit.
Suivez-moi, bien au chaud derrière votre écran, voire au bord de la piscine sychelloise, veinarde !

Alors au 14ème siècle le château de Vincennes, c'était un gros donjon, avec des douves et un début de chapelle. Et cela n'a pas beaucoup changé, c'est ça qui est magique.


Je vous passe tous les détails historiques, mais Charles V commença le chantier, Henri II continua, Louis XIV y vécut ... la plupart des rois de France y firent leur nid, bien protégés des ennemis.
Le confort est sommaire évidemment, les forteresses ne sont pas connues pour leur côté cosy. Mais grâce à la réalité augmentée (vous ne connaissez pas ? vous mettez un écran devant vos yeux qui fixe un décor, et là magie ça se transforme), vous découvrez virtuellement que les murs en pierre étaient recouverts de boiseries, que les statues étaient peintes et que c'était bien plus gai que ce que vous voyez aujourd'hui.



Parce que vous avouerez que les châteaux forts, ça fait peur ... bon, j'ai utilisé des cadres photos particulièrement angoissants mais Vincennes réserve des surprises ...
Des visites théâtralisées sont organisées par des comédiens, et à peine passés la porte du donjon, Rudolf a surpris la silhouette d'un homme en noir ....

Vous apprécierez l'extincteur ;-)

Cet homme est un des prisonniers des geôles du château, qui ont d'ailleurs connues des illustres personnes : Diderot, Fouquet, Mirabeau, Blanqui, Raspail .... Nous le recroiserons encore quelques fois pour la plus grande peur de Rudolf.
A l'étage au dessus, c'est une damoiselle qui nous attendait, enfin qui attendait son mari, le duc de Condé.

Une très jolie visite que je vous conseille, ludique pour les enfants et les adultes.
Le château est un simple donjon, mais le lieu est immense (chapelle, bâtiments du 17e, bâtiments militaires ...). Une très grande leçon d'histoire du 14è au 20è siècle.


Au mois de janvier, il fait certes froid, le ciel est gris, mais vous serez tranquille pour découvrir les lieux, qui sont, d'après les informations que j'ai, très prisées aux beaux jours.

Pour tous les amoureux de vieilles pierres (très bien conservées), d'histoire de France (avec un grand F) et de théâtre amateur (plein de chaleur) !

Kate Manzana



mercredi 2 février 2011

Les spécialités belges, une fois

Le titre de l'article est un peu trompeur ... car en fait de spécialités belges, ce sont plutôt quelques photos prises lors de mon "Week-End Spa de folie", que je voulais partager avec vous.
Entre 2 papouilles du visage, avec Karl nous sommes allés faire 2, 3 achats dans un supermaché (genre de la bière pour offrir à Noël) ... et en traversant les rayons j'ai vu des choses parfois tentantes, parfois incroyables.

Il y a les spécialités chocolatées ...
j'avoue que je n'ai pas résisté ... et c'est vraiment très bien, certes un peu sucré, mais tellement réconfortant
alors les copeaux tout faits qui fondent sur la tartine chaude, c'est Kwatta !

Pâte à tartiner + Galak + Speculoos = crise de foie assurée !

Oyez braves bloggueurs, bânissez le Nutella pour des pâtes à tartiner plus nobles ! Qu'on se le dise !

Les spécialités sucrées ...

Le sirop de Liège ou une sorte de confiture encore plus sucrée, le pot est kitsh, j'adoooore !

Du papier à manger ............ un concept pour les goûters d'anniversaire

Retour au siècle dernier avec LE gâteau. Pas de fioritures, juste un biscuit.

Et les spécialités bizarres  ...
Cela reste un mystère, mais avouez que le nom est irresistible.

Bon ben, un goulash ... c'est belge ?

Depuis mon grand père je n'avais pas eu la joie de voir cette belle sauce blanche qui remplissait les bouchées à la Reine, retour en enfance.

Alors le saumon en boîte de conserve, non, vraiment, non.

Alors tentés ? ou écoeurés ?
Kate Manzana