mercredi 25 mai 2011

Les carottes, c'est bon pour les cheveux

Bon, là, au vu du titre, vous vous dites que ça y est, Pam est tombée sur la tête, qu'elle va vous refiler une recette de grand-mère, du style "pour avoir de beaux cheveux, posez régulièrement en masque des carottes râpées".

Que nenni ! Enfin.... on y est presque !

Le sujet du jour, c'est le shampoing. Pour moi, disons, LA quête DU shampoing ! Parce que j'en essaie des tonnes, de la plus grande à la plus petite marque, du cher au pas cher, grande surface, produits professionnels, de parapharmacie et tutti quanti. Il faut dire que j'ai des cheveux pas faciles : très fins, ils s'abîment vite, ne supportent pas les formules trop épaisses ni trop hydratantes, qui les plombent, les font trop vite regraisser, et me donnent l'air d'avoir une pieuvre morte sur la tête. Donc du coup, j'ai un tas de flacons de shampoings, utilisés une fois, deux fois (pas trois !) qui s'accumulent dans ma salle de bains, et qui ne me conviennent pas (penser à organiser un vide-grenier spécial shampoings).

Et puis, en parlant avec mon amie J. de mes (grands ! affreux ! essentiels !) problèmes capillaires, elle m'a conseillé le shampoing doux quotidien de la marque "Yes to carrots".



Encore un flacon de plus, me disé-je en moi-même. Non non non, mon amie me juuuuuuure que c'est la Rolls des shampoings.

Sur le papier, ça dit que le shampoing doux quotidien est riche en minéraux, nettoie et nourrit les cheveux ainsi que le cuir chevelu grâce à l'action de 26 minéraux et oligo-éléments, qu'il contient du potiron, de la patate douce et de la carotte bio (un vrai potager sur ma tête !!!), qu'il ne contient pas de silicones ni parabens ni autres merdouilles beurk pour les cheveux et le cuir chevelu : Alleluyah, c'est presque un rêve !



Alléchée par ces arguments imparables, couplés aux dithyrambes de mon amie, je me suis précipitée pour en acheter un flacon (500 ml, oups, j'en ai pour un moment !!) et là : Grââââââââl ! Révélation ! Epiphanie capillaire : mes cheveux A-DO-RENT !!! Une mousse qui sent divinement bon (il sent la poudre de riz ! et ça change des parfums  - que je déteste  - fruités/fleuris de la plupart des shampoings) douce, riche, onctueuse, un produit qui lave parfaitement (les cheveux crissent au rinçage), tout doux, tout bien démêlés (alors que c'est une tanée pour moi, et que je suis systématiquement obligée d'employer un après shampoing tellement mes cheveux font des noeuds). Au séchage, ils sont uuuuuultra doux, uuuuuultra légers, super brillants,  j'ai vraiment une impression de cheveux lavés sans être agressés. Le brushing devient du coup tout facile et se réalise en deux temps trois mouvements. Last but not least, mes cheveux regraissent moins vite, ce qui me permet d'espacer les shampoings.

Encore un petit argument de choc ? Son prix : 9,90 euros les 500 ml !! (et avec la noisette qu'il faut pour bien nettoyer mes cheveux, je pense que j'en ai bien pour 6 mois).

Yes to carrots !

(La marque "Yes to carrots" propose un large choix de produits de soin : crèmes visage, après shampoing, crème corps... elle est complétée par deux autres gammes : "Yes to tomatoes", et "Yes to cucumbers" - distribuée chez Séphora).


Pam Baileys




jeudi 19 mai 2011

Exposition "Madame Grès", musée Antoine Bourdelle


Ma passion pour les robes remonte à ma prime enfance. Certes, un peu traumatisée par les robes chasubles bleu-marines, j'ai aussi grandi dans de divines robes à fleurs et à smocks. De là me vient sans doute ce parti-pris pour un vestiaire essentiellement constitué de robes, puisque je ne porte quasiment que cela, et que j'en possède une belle collection, robes actuelles ou vintage, dénichées ici ou là, au gré des hasards et de mes envies.

J'ai aussi, depuis mon enfance, une passion pour la Haute-Couture et une admiration sans bornes pour le travail absolument époustouflant de Madame Grès, et de ses fameux plissés antiques. Aussi, lorsque j'ai appris que le Musée Antoine Bourdelle accueillait pour quelques mois une exposition à ses oeuvres consacrées, me suis-je précipitée pour la voir. En tant normal, l'exposition aurait dû se tenir au Musée Galliera (Musée de la Mode de la Ville de Paris) mais, pour cause de travaux jusqu'en 2012, celui-ci a organisé hors ses murs cette exposition. (du 25 mars au 24 juillet 2011).

Je n'avais jamais visité le musée Bourdelle. Ses monumentales statues, ainsi que ses autres oeuvres, non moins gigantesques. C'est dans ce décor, massif et presque écrasant, dans une première salle aux volumes gigantesques, que quelques travaux de Madame Grès sont exposés, robes en suspension dans l'air au milieu des statues, comme des apparitions arachnéennes, vaporeuses, éthérées, presque irréelles et fantômatiques.


Maître de la couture et reconnue par ses pairs, Madame Grès (dont le vrai nom est Germaine Krebs) n'a cessé de répéter tout au long de sa vie qu'elle voulait être sculpteur. Quoi de mieux donc qu'un écrin de sculptures pour accueillir ses créations.

Madame Grès est une pionnière dans l'univers de ce qu'on appelle aujourd'hui la Haute-Couture (par référence à son opposé, le prêt-à-porter, notions qui n'existaient guère de son temps). Elle a en effet apporté sa propre vision du vêtement, inventant des plissés étonnants, des coupes "de biais", robes s'inspirant des costumes des tragédies antiques. Ses nombreux voyages, qui lui firent parcourir le monde entier, lui apportent une vision qui va de la statuaire héllénistique au minimaliste dont elle est précurseur dans l'univers de la mode.


Dès 1933, ses modèles sont déjà reconnus.

En 1942, Germaine Krebs ouvre sa première maison de couture sous le nom d'Alix Grès, qu'elle dirigera jusqu'en 1988. Elle invente alors des robes somptueuses, intemporelles, à l'économie de lignes et de volumes, transformant ainsi la silhouette des femmes.

Ses robes asymétriques, toujours d'une grande modernité (encore à notre époque), moulées près du corps, ses exigences de création, insensible aux goûts du moment et aux tendances de la mode, sont autant de chefs-d'oeuvre d'une incroyable précision, ses plissés semblent "ciselés" et "modelés" à même le corps qui, bougeant, donne à ces robes des mouvements uniques, ondulatoires, extrêmement vivants et féminins.



Le tissus le plus souvent travaillé par Madame Grès est le jersey de soie, matière qui se prête à la fluidité de mouvement et au travail du plissé qui a fait sa renommée.

Ses robes paraissent en effet totalement "sculptées" les plissés, effectués patiemment, comme un travail de fourmi, un par un.

Le génie de Madame Grès est reconnaissable également par le fait qu'elle était la seule, en ces années, à travailler les coupes de ses robes "en biais" (certaines robes comptent jusqu'à 3 ou 4 coupes de biais différents !!).



Le musée Antoine Bourdelle propose au public environ 80 créations parmi les plus emblématiques de l'oeuvre de Madame Grès.


On la voit d'ailleurs ici en pleine séance de travail, exécutant directement ses plissés sur le modèle.

Immortalisées par les plus grands photographes de mode, de Richard Avedon à Guy Bourdin, les créations de Madame Grès seront souvent et très largement présentées dans des revues de mode. 

Elle a d'ailleurs été reconnue par la profession, qui lui a décerné un Dé d'Or en 1976, saluant ainsi son exceptionnel travail et l'apport visionnaire et moderne qu'elle a donné aux robes, tant du soir que de jour.

Bien au-delà des modes et de ses diktats, Madame Grès a su traverser et résister aux styles pour imposer sa griffe durant les années 40, 50, 60 et 70. Ses modèles restent aujourd'hui une source d'inspiration inépuisable pour nombre de grands couturiers.



Un seul regret pour moi à la fin de la visite de cette exposition sublime, pas de vente de cartes postales, ni de l'affiche de l'exposition. J'aurais aimé pouvoir emporter chez moi, à défaut de toutes ces robes, au moins un peu de l'âme de Madame Grès.

Il existe cependant un très beau catalogue de l'exposition.


Pam Baileys

lundi 16 mai 2011

Mes madeleines au citron




Recette pour une 15aine de madeleines :

Ingrédients :

- 2 oeufs
- 140 g de beurre à température ambiante + 15 g pour beurrer les moules
- 140 de sucre semoule
- 100 g de farine
- 1 citron jaune
- 1 pincée de sel

Préchauffez le four à 200° (thermostat 6-7). Nettoyez le citron, rapez le zeste, puis pressez le fruit pour en extraire le jus.

Séparez les blancs des jaunes d'oeufs et montez les blancs en neige.
Fouettez le beurre et le sucre afin d'obtenir un mélange homogène. Ajoutez la farine, les jaunes d'oeufs, le sel, le jus et le zeste de citron et terminez en mélangeant délicatement les blancs en neige.

Graissez légèrement les moules et versez la pâte à hauteur dans les empreintes. Ne mettez pas trop de pâte, car les madeleines vont gonfler à la cuisson.

Enfournez 10 minutes. Laissez tiédir avant de démouler les madeleines et laissez les sécher sur une grille.





Pam Baileys



mardi 10 mai 2011

Du bleu, du bleu, du bleu

Avant de découvrir les vernis bleus, je n'aimais pas trop les vernis bleus. Et puis maintenant, j'adore !
Et "Blue my mind" (H&M) est l'un de mes bleus favoris. Bleu franc, qui n'a pas peur de sa couleur, qui la revendique haut et fort ! Et j'ai même des robes et des chaussures qui vont avec ! 

Il s'étale parfaitement bien, couvrance nickel avec 2 couches, 3,95 euros. Pas trouvé mieux !

 

(2 couches "Blue my mind" H&M + 1 couche top coat "Mavadry" - Mavala).

Pam Baileys

jeudi 5 mai 2011

Sorbet citron

Avec les beaux jours, j'ai des envies de sorbets, et mon sorbet favori, c'est celui au citron. Aussi, lorsque j'ai vu, chez H&M, un petit lot de mini-vernis aux couleurs acidulées et estivales, je me suis précipitée sur ce "Lemon Sorbet" (95 centimes, oui !).


Et voilà le désastre !! Une couleur qui s'étale vraiment mais alors vraiment très mal, qui fait des stries par endroits, ne dépose pas de vernis à d'autres, 3 couches pour un résultat désastreux !! Grrrrrrr
Mais bon, pour 95 centimes le petit flacon, ça va, j'ai limité la casse.

Ne me reste plus qu'à passer chez Picard m'acheter un bac de sorbet citron Carte d'Or :-)

(3 couches "Lemon Sorbet" H&M", puis 1 carré de coton imbibé de dissolvant ;-)

Pam Baileys

lundi 2 mai 2011

Joli Jumper

La marque italienne Deborah vient de sortir une nouvelle collection "Prêt à porter" de mini-vernis (4,5 ml), avec un choix d'une quinzaine de couleurs flashy et estivales.

Je n'ai pas résisté à l'appel du vert, qui, comme on le sait maintenant, est ma couleur favorite.



Voici donc "Jumper Green", un vert, entre sapin et gazon. Pas tout à fait estival, mais que j'aime beaucoup quand même. Et puis il va très très bien avec mes deux bagues en émeraude.

(2 couches "Jumper Green"- Deborah + 1 couche top coat "Mavadry" - Mavala)

Pam Baileys