lundi 30 avril 2012

Plus un radis ?

Le printemps revient, les radis aussi ! vous trouverez bien une p'tite botte de radis chez votre primeur préféré. Et dans le radis tout est bon, comme dans le cochon !


Dimanche soir, j'ai donc pris ma jolie botte de radis et confonctionné un petit dîner léger vert et rose.
Je vous avais déjà donné la recette des radis au Philadelphia ICI. J'ai récidivé mais pas avec du philadelphia parce que je n'ai pas trouvé celui aux concombres. Je me suis rabattue sur du fromage frais à la ciboulette et hop, radis coupés et fromage frais réunis dans le mixeur : délicieux sur du pain frais, de campagne ou baguette, ça marche aussi bien.


Et puis je me suis souvenue d'un épisode de Top Chef (oui j'aime beaucoup regarder Top Chef) dans lequel les concurrents ne devaient rien jeter et tout cuisiner. Et un des participants a eu la joie de cuisiner le radis !
Avec les fanes, il a fait une soupe, pardon un velouté. Ni une ni deux, j'ai pris les fanes et je me suis lancée dans le velouté ! En plus, la semaine dernière j'ai découvert un joli blog où les recettes sont dessinées et peintes à l'aquarelle, et qui parlait de "soupe aux fanes de radis".
J'empreinte le dessin à "Tambouille". Allez faire un tour, c'est par là ...


Facile non ? j'ai réuni oignon, radis, bouillon, huile d'olive et je me suis lancée.
Un conseil : lavez vraiment très très très bien les fanes. Malgré les 12 rinçages, ça croquait encore un peu sous les dents (comme la mâche ...). Dommage, je m'y prendrai mieux la prochaine fois.

 

Verdict : un velouté avec beaucoup de goût, très agréable et qui fait du bien au système digestif, au foie et aux papilles.

A vos radis !
Kate Manzana



dimanche 29 avril 2012

Replay

Depuis quelques semaines, j'entends et je lis ici ou là des critiques de Replay de Ken Grimwood. Livre sorti il y a peu en poche chez Points.


En fait c'est un livre qui date de 1998 mais que je ne connaissais pas et sa sortie en poche a relancé "sa carrière". L'auteur est hélàs décédé en 2003 d'une crise cardiaque (comme son héros) sans enfant (comme son héros) et presqu'au même âge que son héros ...


Donc, j'ai succombé à l'achat de ce livre car le thème est très tentant : un homme meurt en 1988 et se réveille 25 ans avant,à 18 ans, pour recommencer sa vie. Il connait déjà ce qui se produira et utilise ce temps d'avance pour faire fortune et vivre une autre vie. Ce à quoi il s'emploie en investissant par exemple dans une petite entreprise de hippies, Apple ... ou en pariant sur les résultats de matchs de baseball ... ou en essayant de conquérir sa femme mais ... tout n'est pas si facile.
Et puis, arrivé 25 ans plus tard, voici qu'il meurt de nouveau et revient encore 25 ans avant en 1963 ... et si cela ne s'arrêtait pas ? et s'il n'était pas seul ? et que faire de toutes ces vies quand on se souvient éternellement du passé (au bout de 2 replay, à 18 ans, il a déjà vécu 68 ans ...) ? Une sorte d'un jour sans fin, en moins comique que le film.

Je ne vous en dirai pas plus car l'intérêt du livre est de ne pas savoir où on va et naviguer avec le héros à travers sa vie et ses questionnements.
On se prend à réfléchir au sens de la vie, à ce que l'on aurait fait autrement, à se dire que l'on ne vit qu'une fois et qu'il faut en profiter. Ca me rappelle la Peau de Chagrin de Balzac et sa philosophie d'une vie longue mais monotone ou d'une vie courte mais riche et dense. Le héros de Replay s'essaie aux deux puisqu'on lui en offre la possibilité, mais finalement il ne trouvera pas le sens de la vie de cette façon.

Je vous avoue que les 100 premières pages j'étais très sceptique car le style de l'auteur est un peu lourd et le 1er chapitre décevant. En persévérant, on s'attache plus aux personnages et on a envie de connaître la cause et le but de ces renaissances. Bon, j'ai quand même sauté pas mal de paragraphes je vous avoue (Aaah le style !).

Un vrai livre de science fiction, avec malheureusement un brin de Marc Levy ou Guillaume Musso dans la psychologie et les relations interpersonnelles. L'idée du livre et sa trame sont très bonnes - bravo à l'auteur - et pour que cela devienne un chef d'euvre, j'aurais aimé que Houellebecq l'écrive.
Tout livre ne peut pas être parfait, celui-ci a beaucoup de qualités, sauf le style vous l'aurez compris.

En résumé, un bon livre pour un début de vacances, pour une plongée dans un autre monde et une réflexion sur la vie et ce que l'on en fait. Et certainement un très bon film en devenir. A suivre ...

Kate Manzana


Replay, Ken Grimwood, Ed. Points
Ken Grimwood a décroché le « World Fantasy Award » pour Replay en 1988

vendredi 27 avril 2012

Jouons un peu

En ce moment à la maison c'est le chantier ... peinture, nouveaux amménagements, nouvelle chambre pour Rudolf, bref du travail.
Aujourd'hui, nous avons terminé la chambre de Rudolf, sauf l'électricité car Karl n'est pas très doué électriquement, faut dire que le daltonien n'est pas la personne idéale pour ce genre de travaux ... mais tout va bien, Karl a retrouvé le numéro de téléphone de l'électricien du quartier. Ouf !

La nouvelle chambre de Rudolf est très jolie avec un mur vert/jaune anis et un lit mezzanine chêne clair, sable et vert. Bon il faut dire que le copain "de lait" de Rudolf a des entrées dans le monde du design italien et y a pas à dire les italiens sont les plus forts (avec les scandinaves) pour le design.


Et depuis Rudolf redécouvre ses jouets et décide de les mettre en scène dans ce nouvel environnement. Suivez-moi dans une visite guidée assez orientée Playmobil ....

Tout d'abord : "le musée des chevaliers"
Au fond un spécimen rare de dragon, au milieu devant un prisonnier (?) une épée de combat, juste à droite un panier en osier du 6è siècle, et devant les visiteurs. Ca doit être une visite du CE de Bouygues Construction au regard des vêtements et casques des visiteurs ...



Un peu plus loin, retrouvons les chevaliers "alignés pour faire joli" dixit Rudolf.
Ils ont chacun "un bouclier différent pour montrer d'où ils viennent et s'il y a un dragon vert dessus ça veut dire qu'il était ami avec le dragon vert".



En sortant du musée, on retrouve des ouvriers du bâtiment en action. Les copains des visiteurs du musée ??
"bon là en y a en qui fait du ciment, l'autre qui applatit, l'autre du fait du marteau piqueur, parce qu'ils font quelque chose de spécial mais je ne sais pas encore quoi, je verrai ..."


Et enfin, une visite au zoo !
Et c'est un zoo très organisé : "en bas les animaux qui ne marchent pas vite, en haut les chevaux et à droite les animaux de la forêt. Il y a aussi une dame qui les soigne mais je en sais pas encore comment".


Rudolf est très concentré sur ses réalisations. Il est parti manger "assez vite parce que le musée des chevaliers n'est pas terminé".

A très vite pour la suite !
Kate Manzana

mardi 24 avril 2012

Intermède

Hello !
Il semble que le post précédent ait quelques soucis de publication. En attendant je vous propose un intermède baulois.

Je ne sais pas quel temps il fait chez vous mais du côté de l'océan Atlantique et particulièrement de La Baule c'est pas super ... sauf ce matin où le soleil nous rend visite mais le vent n'a pas décidé de partir ...
Alors on se promène à droite et à gauche - sans connotation politique aucune - de l'ocearium du Croisic en passant par les marais salants, les villages aux toits de chaume ...
Quelques photos pour vous faire - un peu - voyager
Kenavo
Kate Manzana

dimanche 22 avril 2012

Olympe

En ce dimanche citoyen et démocratique, j'ai hésité à vous faire part de mon étude comparée des photos des candidats à l'élection présidentielle mais finalement je n'avais qu'à vous dire 2 ou 3 banalités sur leurs cravates (pourquoi une cravate en laine ?) et leurs regards soit plongé dans celui de l'électeur, soit regardant l'avenir avec intensité ...

Donc j'ai préféré vous raconter l'histoire d'une femme engagée dans les combats d'émancipation de la citoyenne et de naissance de la Répubique : Olympe de Gouges.


Je vous le fais court :
Marie Gouze, dite Olympe de Gouges est née en 1748 à Montauban et morte en 1793 guillotinée. C'est une femme de lettres, devenue femme politique engagée dans la Révolution française. Elle écrit la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, et milite pour l'abolition de l'esclavage.
Au delà de son engagement féministe, Olympe est et reste une humaniste, c'est certainement ce qui causera sa perte dans la période troublée qu'elle vécue.

Une femme, une révolutionnaire, une féministe, une humaniste, 1789 ... il ne manque rien pour qu'Olympe soit mon idole !

Parce que je ne vous ai pas dit, mais avant les témoignages des survivants "de camps en tous genres", ma passion c'est la Révolution française !
C'est venu à l'école quand en CM2 je crois (ou CM1) la maîtresse nous a enseigné le 18e siècle et surtout la Révolution et Napoléon. Bon, Napoléon ça m'a pas trop branchée ... trop militaire, trop sexiste, trop mégalo .... mais la Révolution, ses idéaux, le sang qui coule, la Déclaration des droits de l'homme, Danton, Marat, Robespierre, Desmoulins, Charlotte Corday, la Conciergerie (visitée 10 fois, je vous conseille d'y faire un tout d'ailleurs) ... bref, un tournant de notre Histoire, les fondations de nôtre République.

Mais pourquoi vous parler d'Olympe de Gouges ?
Tout simplement parce que j'ai acheté il y a peu la BD de Catel et Bocquet, ceux-là même qui avait écrit et dessiné sur Kiki de Montparnasse (excellent ouvrage !).


Même si je connaissais - un peu - la vie d'Olympe de Gouges, je n'avais jamais lu sa biographie. C'est pourquoi je me suis plongée dans cette histoire de 450 pages pour apprendre un peu mieux à connaître cette héroine du 18è siècle.
La fin de l'ouvrage reprend l'histoire des personnages, un résumé des événements et aide à éclairer l'ensemble du livre.
Les auteurs expliquent ici leur partie pris : http://catel-m.com/CATEL.muller/?page_id=62

La trame narrative est très classique puisque chronologique, de la conception d'Olympe à sa mort sur l'échaffaud. On la suit par tranches de vie : son enfance, son mariage (très bref), son entrée dans le combat politique jusqu'à en mourir. Mais Olympe n'avait pas un tempérament de "sacrifiée" mais plutôt de passionnée et d'idéaliste. C'est certainement pour cela qu'elle ne pourra pas se défendre en cette période de terreur révolutionnaire. On lui reprochera ses amitiés et soutiens par ceux là-même qui les soutenaient mais avaient su retourner leur veste au bon moment.


Olympe de Gouges s'engage pour l'abolition de l'esclavage, écrit une pièce sur le sujet (Zamore et Mirza), défend la citoyenne en prônant le divorce. Elle sera mariée "de force" à 17 ans et veuve à 20 ans. Elle décidera ensuite de jamais ne se remarier mais vivra aux côtés d'un homme qui acceptera cette indépendance d'esprit et l'aidera aussi financièrement. Pour lui non plus le mariage ne voulait rien dire si ce n'est anihiler la femme qui devient la possession de son mari. Car jusqu'à il y a peu (1960 et quelques), la femme passait de son père à son mari et devait demander l'autorisation "à l'homme" de travailler, d'avoir un compte en banque .... rien que de l'écrire, je m'énerve toute seule ...
Olympe est la première femme moderne de notre temps, elle a été une oubliée de l'histoire ... mais depuis quelques années, des femmes (et hommes) se battent pour sa réhabilitation.

En cela cette BD est aussi un pas dans la reconnaissance de cette femme d'esprit, indépendante et qui a oeuvré pour que les femmes de notre pays aient les mêmes droits que les hommes. Une BD est accessible à un plus large publique, c'est devenu aujourd'hui un style répandu et les "romans graphiques" tels celui là, ouvrent vers des sujets profonds et de réflexion, qui complètent ou incitent à lire plus sur les sujets abordés. Pari gagné pour Olympe !

Alors en ce dimanche 22 avril : votez Olympe de Gouges !

Kate Manzana

en savoir plus : http://bd.casterman.com/albums_detail.cfm?id=41371
Olympe de Gouges, Ed Casterman Ecritures, Catel et Bocquet


vendredi 20 avril 2012

Un masseur toujours disponible

Un rêve ... avoir un masseur toujours disponible à la maison, qui appuie là où les tensions se logent et chauffe la peau au fur et  mesure des palpations ....
Vous en rêvez .... et comme moi vous n'êtes pas une star hollydienne avec ses 14 coachs.
Alors la technologie l'a fait : le masseur électrique !
Pas de panique ça ne ressemble pas à 2 bras et 2 mains ......

Dis comme ça, ça fait pas rêver.
Et pourtant, il n'est pas encombrant le bougre et permet en 10 minutes de masser les zones sensibles : le haut et le bas du dos, derrière les cuisses et sous les pieds.
Le coussin est chauffant (ou non, à vous de choisir), les 4 boules tournent dans le sens des aiguilles d'une montre (ou non, à vous de choisir) et la vitesse est plus ou moins forte.
C'est tout ! pas d'autres réglages, et c'est très bien ainsi, sinon on se perd et c'est du gadget.

J'ai fait l'heureuse acquisition de ce masseur ... au bureau !
Le midi, dans les locaux du Comité d'Entreprise, des personnes viennent présenter et vendre leurs produits, un peu comme sur les marchés. Un jour, un vendeur. Et un midi il y avait 2 dames qui présentaient LE masseur, ainsi que des huiles essentielles et autres babioles décontractantes.
Bien joué les filles ! parce qu'en descendant de son bureau, entrer dans une pièce embaumant les huiles essentielles, déjà on se détend, mais en plus s'assoir dans un fauteuil équipé dudit masseur, banco ! la détente totale !

J'avais déjà flashé sur le siège massant chez Nature et Découvertes mais c'était un peu cher et encombrant.
Ici c'est assez compact, ça se range facilement et ça s'emporte partout.
D'autre part, selon les "dames" très persuasives, CE masseur est beaucoup vendu chez les kinés et les hopitaux. Bon, c'est ce qu'elles disent et je les ai cru tout en doutant, par principe ...



J'ai hésité, j'ai encore un peu écouté les "dames" très persuasives, et j'ai sauté le pas. Je suis rentrée avec LE masseur à la maison. Rudolf a trouvé ça très ludique du haut de ses presque 6 ans, mais dommage c'est trop fort pour ses petits muscles, donc il se contente de regarder fasciné le coussin rougir de chaleur. Quant à Karl, il était ravi ! Il n'aura plus à masser les trapèzes noués des travailleurs de l'extrême, à savoir des travailleurs de bureau toujours mal assis.

VERDICT : le massage dit "Shiatsu" est bien, il appuie sur les zones tendues sans que l'on craigne de s'abîmer un peu plus. Bien sûr ça ne vaut pas un vrai massage d'expert qui cible exactement là où ça fait mal, mais c'est une bonne alternative. Comme LE masseur s'arrête tout seul au bout de 15 minutes, on n'est pas tenté d'abuser, ce qui est préfèrable.
Reste à savoir combien de temps je l'utiliserai ... c'est toujours ma crainte avec tous ces appareils (comme ceux de cuisine). On craque et puis les oublie.
Je reviens d'ici 2 mois vous rendre compte de cet achat ...
Kate Manzana

en savoir plus : Coussin de massage "Royal Thermes" - acheté 70€, visiblement je ne me suis pas fait avoir sur le prix ...
http://www.royalthermes.fr/

mercredi 18 avril 2012

Helmut

Au Grand Palais depuis le 24 mars, se tient une exposition des photos de Helmut Newton


Helmut Newton, photographe de mode, portraitiste, né en 1920 en Allemagne, exilé en Australie, revenu en France où il a travaillé pour Vogue, réalise des photos sulfureuses, parfois violentes, ne laissant jamais indifférent. Mort en 2004 à Los Angeles en sortant du Chateau Marmont, Helmut est, pour moi, l'icone type du photographe des années 60-80.


Avec Karl, nous sommes partis direction le Grand Palais profiter de cette première rétrospective en France, alors que la majorité de l'oeuvre d'Helmut Newton a été produite en France ...


L'exposition se tient dans 3 salles, il y a du monde et finalement sur les 200 tirages, la moitié sont de petits formats. Passés les premières photos de mode, et notamment Courrèges dans les années 60, la grande salle laisse place aux grands tirages très sulfureux.
Helmut dit d'ailleurs qu'il a mauvais goût, qu'il est attiré par le vulgaire, et c'est vrai c'est juste vulgaire. Pas très beau, ni même choquant.




On est transporté dans les années 80. Les années firc, frime et mauvais goût. Certes il y a un esthétisme mais pas de charme, pas d'histoire réelle non plus. Que veut-il dire si ce n'est montrer son époque ? Et puis on voit surtout des photos d'une partie de la population assez minoritaire. On ne se sent pas très concerné pas ces riches décadents, ça ne montre rien au fond. Breat Easton Ellis n'est pas loin, les années 80 giflent l'humain ...

La dernière salle est consacré aux portraits, et là j'ai regretté que tout l'expo ne soit pas que consacrée aux portraits. Car toute la magie du photographe agit. Il capte une personnalité, une vie, un talent.


Je me souviens d'un article lu il y a peu, mais je ne sais plus dans quel journal, où de célèbres photographiés expliquaient le shooting avec Helmut Newton, et c'était passionnant car instructif sur le travail et le talent de l'artiste. Dommage que le commissaire d'expo du Grand Palais ne nous donne pas cet éclairage.

L'expo du Grand Palais manque à mon sens de profondeur, elle nous donne à voir des photographies mais n'explique pas. Et si certaines oeuvres artistiques se ressentent et se vivent, la photo de mode, à part l'esthétisme ne nous entraîne pas très loin.
Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas été très emballée.
Je me suis ennuyée.

Kate Manzana

en savoir plus : http://www.rmn.fr/helmut-newton
du 24 mars 2012 – 17 juin 2012 

dimanche 15 avril 2012

Mémère Paulette

Il y a quelques jours, avec Pam, VV from Bagnolet et I. from F., nous sommes allées dîner chez ... Mémère Paulette !


Cela faisait quelques années que nous n'étions pas venu dans cet antre de la gastronomie bien de chez nous, où si tu n'as pas jeûné les 3 dernières semaines, la soirée peut être difficile ...
Le restaurant est dans une vieille maison du centre de Paris, plafond bas et poutres, vieux bar et nappe cirée sur la table ... vous voyez le genre ...



En ce qui concerne la carte, un menu à 24€ et des verres de vin à 3€ (!!).
Au menu pas mal de cochonailles et des morceaux de viande de 300 grammes ... tout droit venus du terroir, et qui fleurent bon la campagne.
Cependant nous avons déniché en entrée, une soupe froide de tomates avec sa glace au fromage de chèvre, frais et très goûtu (j'aime bien ce mot désuet et un peu moche ...)


Pour le plat, je me suis lancée avec le veau pascal (?) et comme il était cuit sans graisse, le morceau ne m'a paru trop énorme, même si je n'ai pas pu terminer ...


Pam avait opté pour le poulet flambé au pastis ... et pour être flambé il était flambé, toute la salle humait l'anis, c'était très agréable.


En dessert, une tarte aux pommes, une soupe de fraises, et le tour est joué.
C'est après que ça se corse, si je puis dire, car les proprios sont corses ... Ah les blagues de Kate ....
Le patron s'est approché de la table avec un spray (type lave vitre), remplit d'alcool de quetsche ... et hop on ouvre la bouche et pschitt pschitt au fond de la gorge.
Pam a été la plus courageuse de nous 4 ! Elle s'en souvient encore je crois !

Un endroit bon enfant, sympa, sans chichi, qui change des restaus branchés de Montorgueil qui est deux pas.


Si vous traînez vers la Bourse et que vous avez faim, poussez la porte de chez Mémère Paulette ou de chez Pépère Jean, le bar à vin juste attenant.

Kate Manzana


En savoir plus : http://www.memere-paulette.com/

vendredi 13 avril 2012

Rejoignez-nous !

Preuve que le Pas it Blog n'est pas it, il prend ses quartiers d'été sur le plus vieux et moins hype des réseaux sociaux : FACEBOOK !



Rejoignez nous sur Facebook et liker la page !
Et qui sait si le blog se "it-ifie", on se retrouvera peut-être sur Twitter, Tumblr, Pinterest (quoique Kate Manzana y soit déjà :-) ...

Poke, poke, poke les geeks !
Kate Manzana

mardi 10 avril 2012

Au gré du vent

Jirô Taniguchi est un des pères des dessinateurs de manga japonais.
Bon, en vrai les mangas c'est pas ma tasse de thé ... cependant ceux de Jirô Taniguchi sont de vraies poésies, une douce évasion dans un Japon traditionnel.

Un nouvel opus vient de paraître : FURARI ou "au gré du vent" aux éditions Casterman.


Nous suivons un promeneur à Edo, dans la ville, la campagne, le bord de mer ... Il est géomètre et élabore la première carte du Japon. Il compte ses pas partout où il va. Ainsi il mesure son pays mais aussi le temps, la vie.

Au gré du vent, le promeneur observe le monde, la nature naissante, les cerisiers en fleurs, la marée basse, la marée haute, les animaux ...
Il vagabonde, il philosophe, il nous entraîne dans de douces rêveries. Les rêveries d'un promeneur solitaire en quelque sorte.

Les livres de Jirô Taniguchi sont des instants volés à la vie moderne, un moment de réflexion, de méditation, un retour aux cycles immuables de la nature.
Au-delà de l'histoire, Jirô Taniguchi nous ré-apprend la lenteur, la contemplation. Cela n'est pas facile de sortir du quotidien pressé, de prendre le temps et de profiter de chaque mot, de chaque ligne du dessin, et cela apaise comme un instant de relaxation intense, un retour sur soi.
Kate Manzana

samedi 7 avril 2012

On dirait qu'ça t'gêne ....

Ce week end avec Karl et Rudolf, nous sommes sortis de Paris pour aller à la campagne. Dans le Loir et Cher, d'où le titre du post ... la boue ... Michel Delpech ...
Bref, nous sommes à 2 heures de Paris et dehors c'est la forêt, les champs de colza et ...... à 20 minutes Blois.

Blois et son château.
Blois et sa maison de la magie.

Pendant que Karl était au golf en Sologne (on s'la joue jusqu'au bout !), Rudolf et moi sommes allés à Blois passer un bon moment ensemble.
Arrivés devant le château et sa statue de Louis XII à cheval, porc-épic pas loin, Rudolf a voulu faire un tour en calèche.


Alors, nous sommes montés dans la calèche et avons parcouru la ville, enfin une petite partie ... c'est un peu l'attrape touriste ce truc, parce que la partie de Blois la plus intéressante après le château, est près de la mairie. Dommage ...
Nous avons tout de même apprécié la promenade au bon air, avec des chevaux très dociles et dans les rues anciennes, avec le cliquetis des sabots sur les pavés cela ressemblait presque à une balade d'une autre époque.



Mais c'est ensuite que le plus intéressant est arrivé ... juste en face du château sur la place : la Maison de la Magie !

Tout d'un coup nous entendons un bruit sourd et des plaintes, puis les fenêtres s'ouvrent et là un dragon à 6 têtes ! A chaque fenêtre une tête et dans une lucarne du toit la queue. Le spectacle de cet automate articulé est féerique, poétique et nous fait entrer dans un autre monde, celui des mystères.


Devant la maison, se dresse la statue de Houdin, blésois, né en 1805, horloger, créateur d'automates et illusioniste. Il adore les illusions d'optique et ce "musée" en montre de nombreux spécimens. Il aura un destin hors du commun, écrira ses mémoires certainement un peu romancées mais c'est aussi cela qui fait rêver.


Cette maison de la magie a vu le jour en 1998, mais je me souviens que dès 1993  (j'étais en stage au château) le projet était en cours, mais les financements, les divergences de vue faisaient trainer la mise en oeuvre. Finalement à force de persévérance, la Maison a ouvert et retrace l'histoire de la magie, le travail sur les illusions, les prestidigitations, les tours les plus connus. La Maison de la Magie suit aussi le parcours de Robert Houdin et ses célèbres inventions.



Le résultat est surprenant. La Maison semble immense. Les objets exposés sont nombreux, de qualité et parfois curieux.
La salle de l'hallucinoscope est celle qui m'a le plus "renversée" et impressionnée ! Rudolf n'en menait pas large.
Le principe est le suivant : vous avez une sorte de casque avec un miroir au niveau des yeux et vous regardez dans le miroir et non devant tout en marchant. Au plafond, un décor réel est accroché et lorsque vous regardez le miroir vous avez l'impression que le sol n'existe plus et est remplacé par ce qui est dans le miroir. Vous me suivez ??
J'ai eu l'impression d'être dans l'océan, de tomber dans des grottes, de marcher sur des épaves, de toucher des requins. C'est MAGIQUE ! et MAGNIFIQUE !
Et le tout imaginé par ......... Gérard Majax ! celui qui a oeuvré pour la naissance de cette maison de la magie.


Avec Rudolf, nous avons passé un très bon moment, instructif, ludique, féérique et magique ...
Si vous faites un tour dans le Loir et Cher, passez à Blois et après le château (exceptionnel, à ne pas manquer !) traversez la place et allez rêver à la Maison de la Magie.

Kate Manzana


Pour en savoir plus sur la Maison de la Magie : www.maisondelamagie.fr