En cette période automnale, les auteurs de bulles sont productifs.
Tous mes auteurs préférés sortent un album .... waouh, plein de lectures en prévision !
Et j'ai déjà été gâtée à mon anniversaire ... vivement Noël ....
J'ai commencé l'hibernation bullesque avec ces 2 albums :
Paul, je vous en avais déjà parlé l'année dernière : ICI
Et il revient cette année avec une histoire de petit garçon qui s'inscrit chez les scouts. Bon, comme ça, c'est pas forcément tentant, surtout pour moi qui a fait un week-end chez les scouts et bye bye, on ne m'y reprendra plus de dormir dans le froid avec 30 gamines de 10 ans.
Mais là, le scoutisme c'est juste l'histoire de fond, ce qui compte c'est le lien entre tous les personnages, l'humanité qui s'en dégage, et comme avec tous les albums de Paul, à la fin on pleure. Et on se demande si c'est une histoire vraie, mais finalement ça n'est pas le plus important.
Oh la la, je me demande si je vous ai donné envie ? mais vraiment si vous aimez la BD, les belles histoires et que vous ne connaissez pas Paul, foncez !
Quant à Guy Delisle, c'est un québecois qui fait de la BD depuis des années. Il raconte ses voyages pour le boulot dans des récits à la fois réalistes et naïfs. Il se promène et décrit ce qu'il voit, sans analyse superfétatoire, juste son ressenti, son sens de l'observation et sa finesse.
Il a raconté Pekin, Pyongyang, dans le cadre de son travail de dessinateur, et la Birmanie dans son rôle de père au foyer.
Dans "les chroniques de Jérusalem", Guy Delisle nous fait visiter Israël et les territoires palestiniens, avec son oeil d'occidental laïc, et il relève les absurdités, les difficultés, les contradictions de cette partie du monde, berceau de la civilisation et surtout de la religion, des religions.
Guy Delisle est à Jérusalem, comme il était à Rangun, dans le rôle du mari d'une travailleuse humanitaire pour MSF et du papa de deux jeunes enfants.
Il parcourt la ville et le pays, racontant des choses simples, le quotidien et c'est ce qui en fait tout le charme. Il ne prend pas partie, il observe. En refermant le livre on a envie d'en savoir plus, de prendre du temps à mieux comprendre, tout en se disant que ça dure depuis 2000 ans et qu'on sent bien que ça ne va pas s'arranger, hélàs ....
Mais au fait, il n'y a pas que Guy Delisle qui est québécois, le papa de Paul, Michel Rabagliati aussi.
L'automne, les feuilles mortes, les citrouilles, les feux de cheminée, et les québecois !
Merci le Québec, ça fait du bien cet "humanisme réaliste" ou ce "réalisme humaniste", moi ça me réchauffe le coeur.
Kate Manzana
voilà qui me donne envie de connaître ce fameux Paul... tu me raconteras demain ;-)
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